Le Pigeonnier-rucher
Présentation
Dans le secteur de la Parra, l'un des quartiers les plus récents du village, un bâtiment se distingue particulièrement : le pigeonnier-rucher.
Bien que caché dans les feuillages une bonne partie de l’année, durant l’hiver il est possible d’observer, se dressant telle une tour, un colombier (pigeonnier). Il est remarquable tant par son âge que par la qualité de l’ouvrage, circulaire, entièrement maçonné en plâtre rose paysan et local. Il fit longtemps partie des propriétés d’une famille Clary notable de Péone.
Il s'agirait du plus ancien pigeonnier rucher de France, qui remonte à 1679 au moins, d'après la date figurant sur l'enduit de la porte d'entrée.
Il en existe une vingtaine en France seulement. On retrouve également cette coexistence entre pigeons et abeilles en Turquie.
La cohabitation des deux espèces était source de nourriture et de revenus pour les familles. La fiente de pigeon servait d’engrais, la cire était utilisée pour l’éclairage et on consommait le miel. Enfin, les abeilles comme les pigeons ont besoin d’un lieu sec, propre, orienté à l’est et protégé des prédateurs.
Il mesure 3,20 m de diamètre extérieur et est couvert d’un toit en bardeaux de mélèze.
D’une hauteur totale d’environ 6m, le bâtiment est partagé en deux parties : un rez-de-chaussée comportant des ruchers placards (plus récents), et un second niveau, plus important correspondant au pigeonnier avec 184 boulins constitués de lauzes et de plâtre. Une corniche située à environ 80 cm sous le toit, délimite les aires d’envol des pigeons.
Racheté, en mauvais état, par la commune de Péone en 2017, le chantier de sauvegarde de ce patrimoine a débuté en 2021. L’accent a été mis sur la conservation restauration maximum des éléments en place tant pour les enduits que pour les parties en bois. Quelques mètre cubes de plâtre paysan fabriqués par des bénévoles ont permis aux entreprises du patrimoine de faire un travail remarquable de sauvegarde. Ce projet coopératif a été récompensé d’un prix du patrimoine (le Geste d’Or) en 2022.
Les conditions d’accès au public de ce patrimoine ne sont pas encore finalisées.
D’une hauteur totale d’environ 6m, le bâtiment est partagé en deux parties : un rez-de-chaussée comportant des ruchers placards (plus récents), et un second niveau, plus important correspondant au pigeonnier avec 184 boulins constitués de lauzes et de plâtre. Une corniche située à environ 80 cm sous le toit, délimite les aires d’envol des pigeons.
Racheté, en mauvais état, par la commune de Péone en 2017, le chantier de sauvegarde de ce patrimoine a débuté en 2021. L’accent a été mis sur la conservation restauration maximum des éléments en place tant pour les enduits que pour les parties en bois. Quelques mètre cubes de plâtre paysan fabriqués par des bénévoles ont permis aux entreprises du patrimoine de faire un travail remarquable de sauvegarde. Ce projet coopératif a été récompensé d’un prix du patrimoine (le Geste d’Or) en 2022.
Les conditions d’accès au public de ce patrimoine ne sont pas encore finalisées.