Eglise Saint-Vincent et Saint-Arige
Présentation
Blottie au coeur du village de Péone, l'église baroque Saint-Vincent et Saint-Arige date de 1761. Elle a été édifiée selon le plan de l’architecte Pietro Antonio Santo Bartolomeo, à la place d’un bâtiment du XIe siècle.
Elle est inscrite à l'inventaire des monuments historiques depuis 1948 et est une étape sur la Route du Sacré.
Elle est inscrite à l'inventaire des monuments historiques depuis 1948 et est une étape sur la Route du Sacré.
L'édifice actuel a succédé à une église plus ancienne, édifiée avant 1487. Cette dernière était orientée est-ouest et ses dimensions étaient plus réduites qu'aujourd"hui. Il subsiste de l'édifice antérieur le linteau en accolade sur la façade ouest d'une porte condamnée portant la date de 1550 ainsi que deux chapelles latérales couvertes sur croisée d'ogive, parties de l'ancienne nef.
En 1610, l'église médiévale se trouvait dans un tel état de délabrement que des travaux furent entrepris et durèrent plus de deux ans.
Entre 1844 et 1867, elle subit une transformation radicale avec inversion de son orientation et une extension vers le nord pour établir un nouveau choeur. La porte principale sis à l'est fut condamnée et on en ouvrit une nouvelle sur la façade sud. Un parvis, toujours présent de nos jours, fut créé à cette occasion. Le clocher comporte deux cloches fondues en 1661 et en 1900.
A l'intérieur, une nef unique, flanquée de chapelles latérales, est prolongée d'un large choeur en abside.
En 1610, l'église médiévale se trouvait dans un tel état de délabrement que des travaux furent entrepris et durèrent plus de deux ans.
Entre 1844 et 1867, elle subit une transformation radicale avec inversion de son orientation et une extension vers le nord pour établir un nouveau choeur. La porte principale sis à l'est fut condamnée et on en ouvrit une nouvelle sur la façade sud. Un parvis, toujours présent de nos jours, fut créé à cette occasion. Le clocher comporte deux cloches fondues en 1661 et en 1900.
A l'intérieur, une nef unique, flanquée de chapelles latérales, est prolongée d'un large choeur en abside.
En entrant dans l'église on est surpris par le plan en croix grecque de l'édifice où la croisée centrale est couverte d'un tambour circulaire coiffé d'une coupole, disposition insolite dans le haut-payx niçois. Au sommet de celui-ci, un lanterneau circulaire ménage un puits de lumière. Autour de cette croisée, qui porte les armes d'Andaron Grimaldi, comte de Beuil, s'articulent quatre espaces de plan rectangulaire, les deux latéraux présentant des décrochements qui reçoivent des autels. De part et d'autre de la première travée sont logées la souche du clocher à gauche et une petite chapelle à droite.
Elle recèle de nombreux tableaux du XVIIe et du XVIIIe siècle dont un Baptème du Christ, toile de la fin du XVIIe siècle, un Saint François recevant les stigmates, du XVIIIe siècle, mais aussi un gisant en bois sculpté du XVIIIe siècle dans la chapelle latérale gauche, et l'autel de la Vierge avec ses 15 petits tableaux représentant les mystères du Rosaire.
Le décor, partiellement refait, est d'inspiration néo-classique. Le maître-autel est constitué de boiseries sculptées polychromes qui pourraient être légèrement antérieures à la reconstruction.
Le chevet est occupé par une toile de facture naïve, datée de 1818, où figurent autour de Saint-Arige en gloire, les saints Vincent et Laurent diacres et martyrs, et Pierre.
L'église est ouverte à l'occasion des messes. Retrouvez les dates et horaires ici
Elle recèle de nombreux tableaux du XVIIe et du XVIIIe siècle dont un Baptème du Christ, toile de la fin du XVIIe siècle, un Saint François recevant les stigmates, du XVIIIe siècle, mais aussi un gisant en bois sculpté du XVIIIe siècle dans la chapelle latérale gauche, et l'autel de la Vierge avec ses 15 petits tableaux représentant les mystères du Rosaire.
Le décor, partiellement refait, est d'inspiration néo-classique. Le maître-autel est constitué de boiseries sculptées polychromes qui pourraient être légèrement antérieures à la reconstruction.
Le chevet est occupé par une toile de facture naïve, datée de 1818, où figurent autour de Saint-Arige en gloire, les saints Vincent et Laurent diacres et martyrs, et Pierre.
L'église est ouverte à l'occasion des messes. Retrouvez les dates et horaires ici